Le laboratoire est en mesure d’aller plus loin sur l’étude de composition, en identifiant et quantifiant par exemple les composants organiques légers et ultralégers en procédant à une analyse par GCMS qualitatif ou encore en identifiant la fraction polymérique par pyrolyse/GCMS.
Ces analyses nous ont donc permis de comparer différentes formulations et d’en observer des différences, notamment sur la teneur en eau et la présence ou non de charges.
• Teneur en eau : Karl Fisher
En parallèle une vérification de la teneur en eau a été faite selon la méthode Karl Fischer.
Le principe est de faire réagir l’eau présente dans l’échantillon avec de l’iode et du dioxyde de soufre en présence de méthanol et d’une base.
Tant qu’il y a de l’eau iode réagit avec celle-ci, et la quantité d’iode formée est proportionnelle au courant d’électrolyse.
Sachant qu’une molécule d’eau équivaut à une quantité précise d’électricité formée, nous sommes donc en mesure de déduire la quantité d’eau présente dans l’échantillon analysé.
Cette analyse nous donne alors les proportions en fractions organiques volatiles, polymériques et inorganiques de l’échantillon d’encre de tatouage.
Par exemple, dans cet échantillon on observe 4 paliers de perte de masse en fonction des températures.
En allant de la plus basse à la plus élevée, on note un premier palier correspondant à l’évaporation des COV de type solvants, puis un second représentant l’évaporation des COV possédant un point d’ébullition plus élevé, le troisième palier correspondant à la décomposition des polymères et enfin le dernier pallier avec la température la plus élevée qui lui se réfère aux charges inorganiques présentes.
Si la perte de masse de ce dernier est très basse cela signifie qu’il n’y a pas de charges inorganiques.